Les éditeurs « prédateurs »
L’article ‘Predatory’ open access: a longitudinal study of article volumes and market characteristics analyse le phénomène des éditeurs « prédateurs ». Celui-ci est une des conséquences négatives de la croissance de l’édition en libre accès basée sur les frais de publication demandés aux auteurs. Sur un échantillon de 613 revues, extraites de la liste Beall qui en répertorie 11 000, les auteurs ont étudié les domaines couverts, le pays de l’éditeur et de l’auteur, les frais de publication et le volume d’articles publiés pour la période 2010-2014. Parmi les résultats, ils ont constaté : une augmentation du nombre des articles de 53 000 en 2010 à 420 000 articles en 2014 ; concernant les éditeurs, 27 % sont localisés en Inde et 17,5 % en Amérique du Nord ; la plupart des auteurs sont originaires d’Afrique et d’Asie.
Le premier a avoir dénoncé ces éditeurs aux pratiques prédatrices est Jeffrey Beall. Il les a répertoriés dans une liste sur la base de critères comme l’identification de l’éditeur, la transparence dans le modèle économique et l’évaluation.